~Ralph Petersen~

Passeport pour l’Enfer

Nom : Petersen
Prénom : Ralph
Âge : 27 ans
Âge de la vampirisation : None
Lieu de naissance : San Francisco
Nationalité : Américaine
Métier Membre de la police scientifique
Groupe : Humain
Perso inventé ou prédéfini : Inventé

Tell me who you are, I will tell you your secrets…
Les fondements de votre personnalité

Description physique : (8 lignes minimums) :
Ralph a hérité de la grande taille de ses parents : de plus d’un mètre 85, sa haute silhouette est facilement reconnaissable grâce à des vêtements souvent similaires. Adeptes des vêtements de sport ou de ville amples, il cache ses jambes sous des jeans ou encore des baggys. Porteurs de tee-shirt, de chemises, ou de vestes de sports il aime être à l’aise dans ses vêtements. Légèrement musclé suite à sa participation régulière à l’équipe de baseball de son lycée. Le visage carré, dessiné sur celui de son père, il s’est laissé pousser avec le temps une légère barbe au tour du menton. Le nez droit, les yeux noisettes de sa mère, des cheveux châtains clairs parsèment son crâne. Ses yeux expriment généralement la plupart de ses émotions, et par temps clair, la noisette de ses yeux possède des éclats bleutés enfouis. Mais dans l’obscurité et s’il est d’humeur sombre, ils peuvent virer à un noir profond presque abyssal. Son sourire est rare mais sincère, parfois sarcastique et ironique. Ses lèvres fines couvrent une rangées de dents blanches. Une cicatrice presque invisible désormais coupe son sourcil droit, souvenir douloureux d’une exploration trop téméraire de la cuisine familiale. Ralph ne fut plus jamais un petit cuisinier en herbe. Ayant grandi à San Francisco, son teint est légèrement hâlé, souvenir des après midi d’été dans le jardin où le soleil baignait son corps d’enfant. Elancé et en pleine force de l’âge, malgré son métier peu enclin au mouvement, il entretient régulièrement sa forme. Son épaule gauche a reçu, alors qu’il n’avait que 17 ans, une blessure par balle cicatrice et symbole d’une partie de son histoire. Son omoplate droit est tatoué ; un dragon, de taille moyenne, tord sa queue et crache sa haine en direction de l’extérieur de son épaule. Ses mains nerveuses sont souvent calleuses, sous l’effet des administrations qu’il donne aux cadavres tout les jours.

Caractère : ( 10 lignes minimums ) :
Ralph est l’équilibre parfait du mélange de ses deux parents. Taquin et réservé à la fois, il lui faut du temps pour connaître son entourage et se faire connaître. D’humeur souvent jovial il peut être aussi soudainement sombre et plongé dans une conversation avec lui-même. Initié à l’entomologie par son père, à la physique par sa mère, son sens de la déduction se développe rapidement. Littéraire à ses heures perdus, adepte du silence, il conserve la plupart de toutes ses émotions à l’intérieur de lui-même. Rarement coléreux et diplomate lors de conflit extérieur, l’usage de la violence est pour lui extrême, et il ne le fait qu’en cas très exceptionnel. Méthodiste et organisé, athée, les événements actuels bouleversèrent son monde organisé par Newton et tout ses grands maîtres physiciens. De nature calme, posé, son sang froid a été mis à rude épreuve dès son plus jeune âge. Intelligent et vif, et il aime que son entourage l’encourage dans ses initiatives, l’approuve. Toujours à la recherche d’une certaine affection, il aime que les gens l’apprécie. Parfois trop isolé et pensif, ses réflexions le rend souvent inaccessible et antisocial. Son sens des réalités l’amène parfois à des conclusions trop fatalistes. Son isolation conduit inévitablement à un égoïsme certain. Téméraire dans ses relations professionnelles, peu présent dans ses relations intimes, Ralph est un véritable mystère pour les rares femmes passant dans sa vie. Jovial par obligation dans son métier, il oublie par ses taquineries ou ses silences selon ses humeurs, les corps passés sur la table d’examen du médecin légiste. Il garde pour lui une partie de son passé qui concerne ses parents, et est très secret sur son enfance. Homme de sciences depuis son plus jeune âge, peu enclin aux rêveurs, et intransigeant quant à la qualité de son travail, la perfection est une de ses qualités comme un de ses grands défauts.

Histoire (20 lignes minimums ) :
Fruit d’un amour fusionnel et compliqué, Ralph Petersen ouvrit pour la première les yeux un bel après midi de juin, le 25, de l’année 1981. L’hôpital de San Francisco accueillit un bébé aux boucles brunes, aux grands yeux bruns qui aspirait avidement ses premières bouffées d’oxygène dans les bras de sa mère Eva Petersen. Fragile car prématuré, ses parents le couvèrent d’un amour protecteur jusqu'à ses 7 ans. Petit garçon avide de connaissance il ravit ses parents. Son père, Jacob, entomologiste, l’initia donc à la nature et à la biologie. Ses deux parents baignant dans le monde de la police à San Francisco, il devint naturellement un petit garçon surprotégé par ses parents contre le monde extérieur et sa violence. Lorsqu’il mît pour la première fois les pieds à l’école il se découvrit une passion pour le corps humain et se bâtît une réputation de poursuiveur de petite fille dans l’unique but de les étudier de « plus près ». Lorsqu’il eut 11 ans il entra encore plus en contact avec le monde de la police grâce aux collègues de ses parents qui le prirent sous son aile et lui enseignèrent quelques bases de chimie. Mais les études, l’école et sa soif d’apprendre n’étaient pas les seules caractéristiques du jeune garçon. Affectueux envers ses parents et petit rêveur, son enfance se déroula plutôt normalement, ponctué de petites crises, de la mort de son chien Hank, les quelques disputes de ses parents, les vacances en Floride, la mort de sa grand-mère. L’enfant devint adolescent, plutôt maigre et complexé par le fait que ses parents le couvaient trop. Souvent plongé dans ses livres, il construisait son propre monde à côté de la vie des autres adolescents. Ses parents le poussèrent tout de même à faire du sport et il se découvrit un talent pour le baseball et devint le batteur de l’équipe de son lycée. Son père proche de la retraite, effectua une de ses dernières missions et emmena Ralph qui avait alors 17 ans avec lui. C’était sensé être une mission de routine durant laquelle le jeune adolescent sous la responsabilité de son père devait simplement entrer en contact avec les premières bases du travail d’un policier scientifique sur le terrain en tant que stagiaire. Le mois d’août battait son plein, et Ralph trouvait que son père transpirait beaucoup trop même par la chaleur qui faisait. Et alors qu’il l’observait en train de prendre des photos de la scène de l’accident qu’ils étudiaient, Ralph vit son père chanceler et tomber lourdement sur le goudron collant et chaud. Ce fut le tournant de la vie de l’adolescent. Son père faisait une crise cardiaque sur le lieu de travail qu’il aimait tant, là où il avait sacrifié tant d’années. Des souvenirs flous de son père sur un brancard, de sa mère en pleurs, de médecins aux visages sombres, et cette phrase insidieuse qui se répétait inlassablement dans sa tête :
Papa est mort. Papa est mort. Papa est mort. Papa est mort.
Après la mort de son père il abandonna sa place dans l’équipe de baseball et demanda à un collègue de son père, Jack, de lui apprendre à tirer. Talentueux au stand de tir, Ralph eût pourtant un accident lors d’un entraînement avec Jack, ce dernier eut le malheur de mentionner son père. Troublé Ralph fit échapper le 30 mm entre ses mains et l’arme chargée tomba dans bruit sec. Le coup partit et la balle se logea dans son épaule gauche. Il obtint ainsi sa première cicatrice. Encore assommé par la mort de son père il réussit tout de même à rentrer à l’université où il décrocha une maîtrise en biologie. Repéré et approuvé par les collègues de son défunt père, il entra en tant que stagiaire dans la police scientifique grandement intéressé dans ses capacités de déductions. Pour fêter cela il décida de se faire tatouer son fameux dragon sur son omoplate, dont lui seul connaît l’exact signification. Dans le même temps, sa mère toujours en deuil, mais heureuse de sa réussite, le soutint et décide de partir vivre plus paisiblement dans le Minnesota pour finir sa vie. Il y avait quelques mois à peine, une infirmière de la maison de retraite de sa mère avait appelé Ralph pour lui annoncé que Eva Petersen divaguait au sujet de son père en de termes étranges : Jacob…tiens moi Ralph…regarde le il sait encore à peine marcher….
Ralph sut tout de suite de quoi il s’agissait : sa mère avait la maladie d'Alzheimer. Mais le plus étrange c’est qu’elle divaguait à propos d’un bébé qui était sa fille…Ralph n’en crut pas un mot. Il continua sa formation de scientifique avec succès mais se renferma sur lui-même dans le même temps. Pris par son travail, consciencieux, il délaissa toutes ses relations sociales. Peu de femmes croisèrent son chemin, il lia quelques amitiés avec ses collègues. Puis quand il obtint sa promotion en tant que véritable expert scientifique, il partit de San Francisco qui lui rappelait trop de souvenirs d’enfance heureux. Sac sur le dos et arme en poche, après avoir pris un congé à durée indéterminé, ses pas le menèrent à Bloody City. L’ambiance plutôt mystérieuse l’attirèrent aussitôt, et depuis 3 mois désormais, il y avait élu domicile. L’infirmière de sa mère le rappela fréquemment, lui rappelant les crises de folies de sa mère et ses souvenirs de plus en plus vivaces à propos d’une enfant qui serait sa fille nommée Claire. Ralph plus que troublé, se décida à entamer ses recherches depuis Bloody City.

Pouvoirs : None

Au fin fond des coulisses de la toile

Prénom : Sophie
Comment avez-vous connu Bloody City ? Edward est passé par là ~Ralph Petersen~ 645742