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 Edward Winston [ADMIN]

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Edward Winston
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MessageSujet: Edward Winston [ADMIN]   Edward Winston [ADMIN] Icon_minitimeJeu 10 Avr - 0:12

Passeport pour l’Enfer

Nom : Winston
Prénom : Edward Matthew
Âge : 101 ans
Âge de la vampirisation : 22 ans
Lieu de naissance : Winchester, comté de Hampshire, Angleterre (Royaume Uni)
Nationalité : Britannique
Groupe : Vampires
Perso inventé ou prédéfini : Prédéfini


Tell me who you are, I will tell you your secrets…
Les fondements de votre personnalité

Description physique :
Sombre et mystérieux, tels seraient les mots pouvant décrire Edward lorsqu’on le rencontre pour la première fois. De taille et de poids moyens, il aurait facilement pu passer inaperçu au milieu de la foule si sa peau nacrée n’avait pas été aussi claire, aussi blanche que de la neige. Humain, son teint pouvait déjà être qualifié de très pâle, sa transformation en vampire n’avait fait que l’éclaircir un peu plus, donnant ainsi à sa peau un aspect opalin. Ce trait physique ne l’empêche toutefois pas de savoir se fondre parmi les personnes, en particulier grâce à ses ‘dons’. Le jeune homme laisse ses cheveux châtains poussés jusqu’à la base du cou sans se soucier s’ils sont ébouriffés ou non. Son visage est illuminé par deux grands yeux à la couleur émeraude, pourtant ternie par les âges et les évènements. Ce sont ces mêmes prunelles qui deviennent d’un noir d’encre, plus noir que l’Enfer, lorsque la fureur le prend soudain ou alors qu’il est assoiffé. Cela en fait donc la seule partie du visage qui puisse montrer la moindre trace d’émotions, même si avec le temps, Edward a appris à les dissimuler à merveille afin de ne révéler ne serait ce qu’un infime signe de faiblesse aux personnes extérieures. Ainsi, autrefois innocente et enfantine, l’expression du jeune homme est devenue indéchiffrable, impassible et empreinte de mystère pour quiconque ne le connaissant pas assez. Si l’on devait noter un signe particulier sur le physique d’Edward, ce serait bel et bien la marque argentée en forme de lune qui se dessine sur l’avant bras du jeune homme, trace de son passage douloureux d’humain à vampire. Un souvenir qu’il préférerait effacer complètement de sa mémoire tellement il est pénible. Côté vestimentaire, le jeune vampire a su traverser les modes de ces dernières décénies tout en adaptant son propre style de préférence en couleurs sombres.

Caractère :
De nature froide et distante, cela n’a pourtant pas toujours été le cas pour Edward, des décennies auparavant. Sa transformation en vampire a presque entièrement métamorphosé le jeune homme aussi bien au niveau physique que mental en ayant ainsi quasi consumé sa personnalité d’humain. Autrefois, affable et insouciant, il s’est alors rapidement refermé sur lui-même à l’instant même de sa transformation, et de ce fait s’écarta des autres, y compris de ceux de son « espèce ». Sa mutation et les évènements qui s’y sont passés le soir même l’ont rendus amer. Un dégoût de lui même était né cette nuit là, cependant surpassée par son désir de vengeance, ce désir qui est à présent profondément ancré dans le caractère du jeune vampire jusqu’au point même à en faire sa propre essence. Déterminé et entêté, Edward n’est donc pas de ceux qui abandonnent facilement en cours de route en particulier lorsqu’il a une idée à l’esprit.
Depuis sa fameuse vampirisation, il accorde difficilement sa confiance aux gens de son entourage, spécialement quand ceux-ci sont des vampires car selon Edward si la hierarchie n’existait pas chez eux, le sang aurait depuis bien longtemps coulé entre les vampires, dans tous les sens du terme. Les années passées l’ont fait devenir mature, plus qu’il ne le devrait être pour un jeune homme d’une vingtaine d’années en apparence.
Par ailleurs, on pourrait noter un important trait de sa personnalité... son sang froid à toute épreuve, peu de personnnes ont vraiment vu le jeune vampire furieux mais ces dernières auraient sûrement préféré son indifférence glaciale par rapport à la fureur presque bestiale où ses yeux expriment toute sa rage contenue. Au contraire, la plupart du temps, il restera d’un flegme effrayant où il laissera échapper ses quatre vérités sans se soucier des conséquences. Pourtant de tempérament assez réfléchi, Edward se montre souvent imprudent surtout lorsqu’il s’agit des personnes à qui il tient. D’ailleurs seul ce trait de sa personnalité humaine a subsité dans son caractère, le fait d’être protecteur et possessif vis à vis de ses personnes proches. Néanmoins, seulement de rares individus connaissent ce trait de sa personnalité puisque les personnes qu’il affectionne ne se peuvent se compter que sur les doigts de la main, du fait que certaines sont décédées depuis longtemps et d’autres... où il se refuse à les faire supporter sa présence de vampire.
De la même façon qu’il montre rarement ses émotions sous les projecteurs, d’une part pour se protéger, de l’autre puisque chez les vampires, les sentiments humains sont désignés comme étant un signe de faiblesse, aussi stupide que cela soit, il paraîtra narquois afin de masquer ses propres troubles intérieurs et refusera avec entêtement une aide extérieure. En dépit du fait que sa vampirisation a transformé sa psychologie, l’action d’avoir été compréhensif et à l’écoute des gens lors de sa période humaine l’a rendue capable de lire dans les pensées, preuve que son humanité n’a pas été perdue malgré les évènements.
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MessageSujet: Re: Edward Winston [ADMIN]   Edward Winston [ADMIN] Icon_minitimeJeu 10 Avr - 0:47

Histoire :
Edward Matthew Winston naquit le 7 janvier 1907 dans une petite ville dans le comté de Hampshire en Angleterre, Winchester. Son père, Matthew Winston, membre du Corps expéditionnaire britannique, était tombé sous le charme de sa mère, Seena Swan, d’origine irlandaise, scientifique de son état, trois années auparavant. Leur rencontre aurait pu être un pur hasard si leurs âmes ne s’étaient pas entremêlées pour ne plus jamais se quitter par la suite. Ils se marièrent ainsi un été de 1905 puis finirent par sceller cette union, deux ans plus tard, par la naissance d’un petit garçon qu’ils nommèrent avec affection Edward en allusion à l’un des personnages de Jane Austen, célèbre auteur britannique aussi installée à Winchester, des années auparavant.
Enfant, il n’était pas de nature perturbatrice mais avait plutôt l’air calme, plus que les autres enfants de son âge, ce qui inquiétait légèrement ses parents même si en fait, Edward ne faisait qu’observer de ses yeux verts curieux le monde extérieur afin d’essayer de le comprendre un peu mieux en dépit de son jeune âge. Son enfance aurait pu être qualifié de tranquille si elle n’avait pas été soudain bouleversée par un évènement lors de ses quatre ans. En effet, le 1er Mars 1911 vint au monde sa jeune soeur, Rosaline Seena Winston. Etrangement, le jeune garçon eut beaucoup du mal à accepter l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, assailli par son caractère possessif vis à vis de ses parents, si bien que les premières années, leurs relations furent plutôt tendues entre les deux enfants au fur et à mesure qu’ils grandissaient malgré les efforts incessants de leurs parents d’essayer de les rapprocher.
Ce fut une mauvaise nouvelle qui finit brutalement par souder les jeunes frère et soeur : leur père, Matthew, étant membre du Corps expéditionnaire, fut envoyé au front en renfort aux français lors de la Guerre des Guerres en Novembre 1914 pour ne jamais y revenir... Le coup du destin fit réconcilier les deux jeunes enfants, touchés par la triste et funeste nouvelle. Leur mère, Seena, désormais veuve, devait s’occuper seule d’eux dans une situation difficile à une époque où la guerre faisait encore rage en Europe et dans le reste du monde. Les difficultés, le fait d’être veuve avec des enfants, ne firent qu’ajouter un fardeau à Seena même si les deux enfants n’étaient pas difficiles. Quelques années plus tard, la fatalité frappa une nouvelle fois la famille où on avait semble-t-il décider que cette dernière méritait un tel destin ironiquement, puisque la pandémie de grippe espagnole finit par se propager en Grande Bretagne et toucha la mère. Edward se souvenait presque avec certitude les mots exactes de sa mère Seena, les traits de son visage alors que celle-ci luttait contre la fièvre, ses cheveux blonds roux – qu’avait hérités Rosaline – collant à son front à cause de la sueur, il se remémorait également parfois avec douleur sa propre promesse de tout faire pour protéger Rosaline, de ne vouloir que son bonheur. Ce fut ces derniers mots qui moururent sur les lèvres de sa mère alors que le jeune garçon de onze ans lui tenait la main. Il était resté de longues heures ainsi au chevet de sa mère décédée à lui tenir la main, cette même main qui devenait de plus en plus froide aux minutes qui passaient. Il s’était fiché d’attraper ou non la maladie à cet âge-là, tout ce qu’il souhaitait était que sa mère puisse revenir, peu importe la méthode utilisée. Malheureusement, il savait que c’était totalement impossible. C’était sa jeune soeur, Rosaline, qui l’avait fait sortir de son interminable léthargie à ce moment-là. Edward avait alors refoulé ses larmes à l’intérieur de lui et l’avait empêchée de voir le corps étendu de leur mère, se refusant à briser l’innocence de Rose par cette vision.
Les deux jeunes orphelins furent envoyés chez un grand parent inconnu dans un petit village au fin fond de l’Ecosse. Cet aïeul, du nom d’Edwin Winston, vivait dans un immense manoir à l’orée du village où la nature était complètement à l’état sauvage. A la première impression, Edward se méfia tout d’abord du vieil homme, ne sachant pas à quoi vraiment s’attendre avec lui. Sa jeune soeur de sept ans, à son opposé, fit rapidement confiance à l’homme. Ce dernier était un fervent catholique à en juger par la décoration de sa demeure et à ses propos. Il avait mis Edward mal à l’aise lorsqu’il s’était mis à le fixer intensément tentant apparemment de lui transmettre quelque chose, par la pensée semble-t-il, aussi absurde que cela soit. Le jeune garçon avait alors détourné le regard, légèrement embarrassé. Mais il n’y avait pas seulement cela... Le vieil homme passait la majeure partie de son temps à leur raconter de vieilles légendes sur des monstres sanguinaires et des chevaliers faisant tout pour les combattre et les éradiquer de cette Terre. Edwin ne leur donnait jamais de nom particulier à ces derniers, pourtant Edward pouvait voir une lueur s’allumer dans ses yeux gris à l’évocation des dits chevaliers. Ces contes rendaient le garçon inconfortable car il avait l’étrange sentiment que le vieil homme croyait réellement à ces histoires, ce qui provoquait son malaise.
Le reste de son adolescence se déroula sans incident majeur excepté le comportement quelque fois singulier de son prétendu grand-père, et il voyait à présent sa jeune soeur, Rosaline, grandir, d’un oeil attentif. Dès lors, il ne soucia pas vraiment des dires excentriques d’Edwin jusqu’à cette fameuse nuit de Novembre 1929...

La journée avait pourtant été prête à se terminer normalement, enfin presque...
- Edward ?
Le concerné détourna son attention de son livre jusqu’à sa soeur qui se tenait à l’entrée de sa chambre, l’expression anxieuse. Effectivement, celle-ci semblait se tordre les mains derrière son dos en signe d’agitation. Edward ne la connaissait que trop bien pour savoir que quelque chose tracassait intérieurement sa soeur. Il n’avait pas besoin de le deviner, il le savait tout simplement. Alors, il posa le livre puis se leva et se dirigea vers elle.
- Je peux te parler ? demanda Rosaline, apparemment incertaine.
- Tu le fais déjà, ma chère, répondit Edward d’un ton moqueur.
Il esquissa un bref sourire en voyant sa soeur lever les yeux au ciel en murmurant un juron. Exaspérée, cette dernière secoua sa chevelure d’un blond roux afin de montrer son léger agacement.
- Je vais me marier, lança-t-elle alors à brûle pourpoint après quelques secondes de silence.
- Pardon ? ne put s’empêcher d’échapper le jeune homme, croyant l’avoir mal entendue.
Le sang afflua aux joues de la jeune fille, et, l’expression légèrement irritée, elle marmonna :

- Tu as très bien entendu.
Surpris par le ton de sa soeur, Edward tenta de déchiffrer les émotions sur son visage. Rose avait l’air désappointé, presque déçue de sa réaction à son annonce. Le jeune homme n’en savait que dire, il avait toujours eu un don pour comprendre les gens mais le comportement de sa jeune soeur restait pour lui un mystère parfois. Peut-être était-ce le sang tout simplement. Il lâcha un long soupir avant de déclarer la phrase qui lui brûlait les lèvres :
- Tu n’es pas un peu trop...
- Trop jeune ? l’interrompit brusquement Rosaline en levant de nouveau les yeux au ciel. Edward, j’ai dix huit ans, je n’ai pas envie de finir vieille fille et puis, je l’aime c’est le principal...
La phrase de Rose laissa le jeune homme sans voix. Jamais auparavant n’avait-elle prononcé avec autant de ferveur une phrase à son attention. Il sonda un nouvelle fois le visage de sa soeur. Les prunelles émeraudes – les mêmes que les siennes – paraissaient déterminées et sincères, empruntes de l’entêtement caractéristique de leur famille. Intérieurement, Edward dut lutter d’un côté entre son égoïsme et de l’autre sur le souhait de vouloir sa soeur heureuse. Sa promesse, faite il y a onze ans de cela à sa mère mourrante, lui revint alors en mémoire. Le bonheur de sa soeur était bien plus important que le sien. Soudain pénaud, il ébaucha un petit sourire contrit envers sa soeur. Le jeune adulte la vit froncer des sourcils en réponse.
- Aurais-tu l’amabilité de m’expliquer le pourquoi de ce sourire ? s’enquit Rose, les sourcils toujours froncés.
- Rosy... commença Edward tout en cherchant ses mots.
- C’est Rose, corrigea automatiquement sa soeur. Ou Rosaline.
Une étincelle d’amusement vint danser dans les yeux du jeune homme.
- Très bien Rose, si tu l’aimes, que ce soit réciproque et qu’il te rend heureuse c’est tout ce qui importe pour moi, tu le sais. Alors, sincèrement, je suis heureux pour toi.
Edward attendit presque avec appréhension la réponse de la jeune fille, c’est pourquoi il fut surpris lorsque cette dernière se mit brusquement à l’étreindre dans ses bras. Quelque peu embarrassé par cette situation, le jeune homme repoussa doucement Rosaline et constata à cet instant précis qu’elle avait les larmes aux yeux. De joie précisément. Séchant ses larmes, sa soeur prit la parole d’une voix soulagée :
- Tu ne peux pas savoir à quel point cela me rend radieuse. Je croyais que tu n’allais pas approuver ma décision...
- Je ne suis pas ton père.
Il regretta aussitôt cette affirmation au souvenir douloureux de la mauvaise nouvelle. Edward avait été peut-être d’un très jeune âge à cet époque-là, et pourtant, il pouvait toujours se souvenir avec précision du visage désespéré de sa mère à l’annonce de la mort de Matthew pendant la guerre. Rose dut percevoir son trouble puisqu’elle posa une main sur son épaule.
- Tu n’es peut-être pas mon père mais tu es mon frère et sans doute la personne la plus proche de ce que j’ai en tant que figure paternelle. Alors ta décision compte beaucoup pour moi.
Edward eut un pauvre sourire, ne s’étant pas attendu à une telle déclaration de la part de sa soeur et gêné par le fait que cette dernière avait autant de considération pour lui. Il allait s’apprêter à répondre lorsqu’il lui sembla entendre du grabuge au rez-de-chaussée. Le jeune homme haussa les sourcils puis jeta un coup d’oeil à sa soeur qui semblait aussi interloquée que lui. A cette heure avancée de la nuit, Edwin, leur grand-père, devait sûrement s’être endormi d’un sommeil profond. Alors qui pouvait-être à l’origine d’un tel remue-ménage à l’étage du dessous ?
- Reste là, murmura Edward à Rose en se dirigeant vers les escaliers.
Il descendit les marches quatre à quatre le plus silencieusement possible. S’attardant dans le hall de la demeure, il ne remarqua rien d’anormal, du moins rien qui ne puisse attirer la suspicion. Le jeune homme se dirigea ensuite vers le salon du manoir. Il retint alors un cri d’effroi de s’échapper de sa gorge.
Les yeux grands ouverts, Edwin était allongé sur la tapis du salon, une flaque écarlate autour de lui. Edward eut tôt fait de reconnaître le liquide. Du sang. Le jeune adulte accourut vers le vieil homme afin de vérifier ses signes vitaux. Edwin était mort. Son corps avait été mutilé de par de nombreux endroits mais il semblait que l’homme ne s’était pas laissé abattre sans avoir combattu avant sa mort.
Edward lui clôt les paupières avant de fermer ses propres yeux. Qui donc pouvait-être le coupable de cette sauvagerie ? Ne s’était-on pas déjà assez attaqué à sa famille par le passé ? Car même s’il soupçonnait le vieil homme d’être plus que ce qu’il ne voulait réellement l’avouer, ce dernier faisait parti de la famille. Un sentiment de rage naquit en lui. Il ne put malheureusement le laisser se propager puisqu’au même moment, il entendit soudain un cri à l’étage. Une voix qu’il reconnaîtrait d’entre mille. Celle de sa soeur. Edward se maudit alors de l’avoir laissé seule à l’étage.
Toutefois, il ne parvint jamais à atteindre les escaliers car il ressentit brutalement un coup à la tête. Une violente douleur. Puis il sombrait dans l’inconscience.
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MessageSujet: Re: Edward Winston [ADMIN]   Edward Winston [ADMIN] Icon_minitimeJeu 10 Avr - 0:49

Lorsque Edward s’éveilla, la moindre partie de son corps était ankylosée lui donnant ainsi l’impression de s’être fait roulé dessus par un char. Le jeune homme s’aperçut qu’il avait les yeux bandés à l’obscurité dans laquelle il était plongé, et qu’il était attaché à une chaise. L’arrière de sa tête était encore douloureuse et son avant bras semblait terriblement le démanger. Mais par dessus tout, un bourdonnement intempestif jaillissait à l’intérieur de son esprit et l’empêchait par conséquent de se souvenir des évènements récents. Il tenta de se concentrer sur sa mémoire, cependant rien n’y fit, le brouhaha de sa tête était toujours présent.
La minute d’après, Edward fut assailli par une faim, une soif sans égale comme s’il avait jeûné depuis des jours sans boire ni manger du tout. Il laissa échapper un faible gémissement qui ressemblait plus à un grognement qu’autre chose. En réponse à cet appétit, il discerna un ricanement dans la pièce. Ce rire envoya un frisson dans la colonne vertébrale du jeune homme malgré lui.
- On a faim à ce que je vois, commenta une voix masculine d’un léger accent russe, moqueuse.
Edward entendit des pas s’approcher de lui. Une odeur délicieuse parvint alors à ses narines. Un parfum tel qu’il n’en avait jamais senti auparavant. L’effluve se rapprocha du jeune homme et celui-ci sentit alors une sorte de bol au contact de ses lèvres. Un liquide exquis – celui d’où devait probablement provenir la senteur – s’écoula ainsi dans sa bouche, apaisant sobrement sa soif. Un sanglot étouffé se fit entendre mais il n’y fit pas attention.
Quand on retira le bol de ses lèvres, le jeune homme émit une légère plainte, la faim toujours aussi présente dans son estomac. Un autre ricanement retentit tandis que le bourdonnement dans la tête se faisait de plus en plus fort. Il lui semblait à présent pouvoir distinguer des murmures dans cette cacophonie. Néanmoins, sa soif le rammena brutalement à la réalité. Edward avait l’étrange impression que l’avant-goût n’avait fait qu’intensifier sa faim, si ce n’était plus. Il ne put s’empêcher de lâcher un nouveau grondement, provoquant une nouvelle fois un rire de son interlocuteur.
- Doucement, mon garçon, réprimanda ce dernier d’un ton amusé. Tu ne voudrais tout de même pas assécher ta si charmante soeur avant même d’avoir pu lui dire adieu, ce n’est pas très courtois de la part d’un gentleman...
Edward se figea subitement à cette réplique. On lui enleva le bandeau des yeux et il put à cet instant-là voir sa soeur sous ses yeux. Le sang s’écoulait lentement d’une blessure béante à l’estomac jusqu’à un bol qu’on avait posé pour y recueillir le précieux liquide. L’énivrante odeur lui revint au nez, cette senteur... elle provenait en fait du sang de Rosaline, remarqua-t-il. A cette constatation, le jeune homme dut combattre un haut-le-coeur. Il avait en fait bu le sang de sa soeur. Edward réalisait petit à petit ce qu’il était devenu. Un monstre.
- Ah, le sang de sa propre famille, il n’existe pas de mets plus délicieux je pense, sans citer le sang d’une âme soeur bien sûr. Il est tellement dommage qu’il s’épuise si facilement... Un sang éphémère. C’est bien regrettable...
Le jeune Winston tourna la tête en provenance de la voix. Un homme d’une trentaine d’années se tenait debout à ses côtés avec une grâce presque surnaturelle. Les cheveux bruns, une lueur mauvaise brillait dans ses yeux. Edward perçut également d’autres personnes de différents âges derrière lui. Celles-ci contemplaient toutes Rose d’une expression avide comme s’il s’agissait d’un morceau de viande particulièrement alléchant. Cette attitude écoeura le jeune homme en dépit de la saveur friande du sang auquel il avait goûté. Il aurait voulu leur enlever cet air assoiffé mais ses membres étaient encore beaucoup trop engourdis pour qu’il ne fasse quoi que soit. Il se maudissait de sa propre faiblesse.
Le bourdonnement à ses oreilles devint assourdissant en son for intérieur tel des milliers de personnes parlant en même temps. Edward ne put contenir une grimace de douleur à la migraine de plus en plus croissante qui le prenait en conséquence du chaos de sa tête.
- Vois-tu, reprit l’homme en s’adressant à lui. Ces légendes que t’as raconté ce vieux Edwin ne sont pas si fausses que ça... Elles sont plus sûrement plus véridiques que ce que tu ne te l’imaginais réellement...
Le jeune homme frémit de façon imperceptible. Ces montres sanguinaires qu’avait cités Edwin dans ces récits, les vampires, existaient bel et bien dans la réalité. Pourtant, quelque chose manquait dans ses souvenirs de ces contes. Une partie importante... sur des chev... En vain, il ne se rappelait plus du tout.
- Qu’est-ce que vous voulez ? demanda enfin Edward, prenant pour la première fois la parole depuis qu’il s’était réveillé au milieu des vampires.
Il serra les dents lorsqu’une nouvelle vague de murmures l’envahit à l’intérieur de sa tête de manière plus distincte que précedemment. Le jeune homme n’osait lever un regard vers sa soeur mourrante, de peur de ne céder à son instinct primaire qui lui dictait désormais de boire son sang.
Une personne – probablement un vampire - entreprit à le détacher de la chaise à laquelle il était lié et il se frotta légèrement les poignets irrités par la corde. Edward retourna son attention à l’homme aux cheveux bruns, au vampire plus précisément, dont il ignorait l’identité. Celui-ci éclata d’un rire froid et cruel en réponse à sa précédente question.
- De toi, j’ai obtenu ce que je voulais, un nouvel infant. Par contre, de ta soeur... il est bien dommage qu’elle se soit trop débattue, elle ne voulait pas que tu subisses la transformation... crois-moi de ce côté là elle est bien la seule à avoir cru aux dites légendes du vieux fou... tout ce que je souhaite à présent est son sang qui a d’ailleurs l’air délicieux d’après tes réactions...
- Espèce de...

Un éclat dangereux luisit dans les yeux de l’homme alors qu’Edward se préparait à proférer une insulte, furieux.
- Je ne m’aventurerais pas à prononcer un mot de plus si j’étais à ta place, prévint le vampire d’une voix doucereuse.
L’intéressé se contenta de lui lancer un regard noir emprunt de rage et de froideur non contenues. C’est à cet instant-là qu’un murmure parmi le brouhaha de sa conscience attira son attention. Le chuchotement était faible mais pourtant il lui sembla reconnaître la voix. Il tenta de se concentrer suffisamment sur le faible chuchotis.
« Edward » entendait-il à l’intérieur de sa tête.
Le jeune homme crut d’abord avoir eu une hallucination à cause du fait d’être devenu une créature de la nuit, il comprit toutefois bien vite qu’il s’agissait de la voix de sa soeur. Edward se risqua alors un regard en direction de Rosaline. Cette dernière était de plus en plus pâle au fur et à mesure que le sang se vidait de sa blessure ensanglantée. Le monstre intérieur gronda à la vue de tout ce sang à la disposition de sa soif.
- Voyons donc ce que peux nous réserver la petite fille d’Edwin Winston, déclara avidement l’homme à l’accent russe tout en s’approchant de Rose.
La suite du souvenir de cette funeste soirée reste toujours aussi floue dans l’esprit d’Edward aussi bien à cause de la rapidité des choses que de leur brutalité. Il se rappelle seulement avoir assisté, encore faible et invalide, à la mort de Rosaline sous ses propres yeux horrifiés par le vampire qui avait aspiré toute la vie qu’il restait d’elle. Il se souvient également de la rage qui s’échauffait dans la moindre parcelle de son nouveau sang, puis le fait d’avoir arraché le corps des mains malsaines du vampire sans se soucier des conséquences de son geste. Enfin, le jeune homme était parvenu à s’échapper de la demeure des vampires, le corps de Rose dans ses bras, par il ne savait quel moyen des autres vampires pour se retrouver dans une ruelle désertée de nuit.


Les jours et nuits suivants sa transformation en vampire, Edward s’était rapidement rendu compte que la lumière du jour lui était fatale tout comme l’indiquaient les vieilles légendes sur les monstres sanguinaires. Noyé par son chagrin, le jeune homme avait inhumé Rosaline non loin de leur ancienne demeure, celle de leur grand père, prenant soin de rester à l’ombre des curieux. Sur la tombe de sa soeur, il jura de tout faire pour retrouver le vampire coupable de sa disparition. La culpabilité de n’avoir pas été assez fort cette nuit là rongeait le jeune vampire au plus profond de lui-même. Malgré cela, ce sentiment était de loin dépassé par son désir de revanche qui prenait peu à peu place dans sa conscience jusqu’à en faire la raison pour laquelle il ne se jetait pas dehors en plein jour avant d’avoir au moins pu se venger.
Edward parvint à survivre plusieurs jours suite à son dernier « repas », pourtant il comprit bien vite que retenir ses instincts primaires ne ferait qu’augmenter un peu plus les risques qu’il ne s’en prenne à quelqu’un afin de boire son sang. Quelqu’un qui avait une famille, des frères, des soeurs... ce qu’il avait été bien avant les récents évènements... S’exposant à blesser un humain, ou pire le tuer, ce qu’il se refusait strictement, le jeune homme prit très tôt la décision de s’abreuver de sang d’animal. Ce dernier n’était sans doute pas aussi meilleur que celui d’un humain – il frissonait au souvenir du goût exquis de sang de sa soeur mais tentait avec force de refouler cet arrière-goût dans les tréfonds de son esprit.

Bien des années plus tard, déterminé, Edward traquait toujours sans relâche le vampire dont il en découvrit bientôt l’identité, Vladimir Ivanovitch... Dans le même temps, le jeune homme se découvrait des pouvoirs comme la faculté de lire dans les pensées, ainsi était-ce la cause du chaos incessant de sa tête lorsqu’il se trouvait en présence de nombreuses personnes. Après quelques entrainements, il arriva difficilement à exclure les pensées parasites qu’il ne souhaitait pas entendre. Durant ses voyages, il fit plusieurs rencontres, aussi bien d’humains que de vampires même si ces derniers avaient plutôt tendance à le dédaigner de par sa différence de choix. Cependant, trois seulement réussirent à se graver profondément dans sa mémoire...
Une nuit de 1988 en Irlande, une senteur énivrante de roses surprit le jeune homme alors qu’il s’était installé dans un bar humain à l’ombre d’un recoin. L’odeur le dirigea vers une gracieuse jeune femme aux cheveux châtains. Lorsque cette dernière tourna alors le regard vers lui, il fut soudain pétrifié par les iris noisettes, si bien qu’il dut en retenir son souffle – en dépit du fait qu’il n’ait pas vraiment besoin de respirer. Dès ce moment-là, il revint régulièrement au bar dans l’espoir de revoir celle qui l’avait captivé. La chance fut au rendez-vous puisqu’à la troisième fois, elle revint en effet, toujours aussi fascinante. Pudique, Edward ne préférait pas lire dans ses pensées de peur de ne briser son intimité, il restait néanmoins absorbé par les moindres faits et gestes de la jeune femme. Travaillait-elle dans ce bar ? Il n’en avait aucune idée. Au bout de la septième fois, le vampire sursauta lorsque cette dernière vint alors à sa rencontre en lui donnant son nom.
Melinda Brook. Quand la jeune femme s’approcha de lui, Edward s’immobilisa soudain car le monstre à l’intérieur de lui venait de grogner de convoitise. Il su à cet instant précis qu’il ne pouvait pas fréquenter l’humaine plus longtemps de crainte de la mettre en danger. C’est pour cette raison que le jeune homme choisit de s’éloigner avant de ne céder à ses instincts. Avant de quitter le bar, il lui sembla pourtant entendre une voix dans sa tête « qui es-tu vraiment ? ». C’était question à laquelle il ne pouvait malheureusement lui répondre par la vérité.
Quelques années plus tard, en 1994, on lui avait donné la piste de Vladimir dans les rues étriquées de Paris. On l’avait apparemment aperçu la nuit tombée dans une ruelle déserte. Ce n’était pas une source sûre mais Edward était résolu à explorer la moindre piste possible. C’est ainsi qu’il découvrit qu’un combat inégal se déroulait dans une sombre rue. Un homme d’une quarantaine d’années tout au plus contre une jeune fille à peine sortie de l’adolescence. Le jeune vampire eut cependant tôt fait de reconnaître un de ses semblables en l’homme. Il fronça les sourcils quand il constata que les pensées du vampire étaient aussi claires qu’une nuit sans nuages alors que celles de la jeune fille lui étaient totalement inacessibles au contraire. Comment une humaine pouvait-être capable d’un tel don ? Le jeune homme examina l’issue du combat... il lui semblait que la jeune femme prenait du terrain sur le vieux vampire mais il décida malgré tout d’intervenir. La lutte terminée, Edward se rendit compte qu’il ne pouvait pas rester plus longtemps à cet endroit. Il savait qu’il allait avoir des ennuis pour avoir défendu une humaine d’un de ses congénères. Ce n’était cependant pas ce qui l’inquiétait, loin de là. Il redoutait les questions de la jeune femme tandis qu’il ne pouvait pas accéder à ses pensées. Alors, s’assurant que cette dernière était hors de danger, le vampire ne s’attarda pas sur les lieux. Il murmura rapidement son nom quand elle lui donna le sien –
Emily Johns - avant de s’enfuir dans les ténèbres de la nuit.
La troisième rencontre fut celle d’une vampire qui l’avait accueilli dans son clan en dépit de sa différence de régime. Leonore Caldwell. Cette dernière, âgée de plus de sept cent ans, lui apprit à mieux maîtriser son pouvoir de lecture de l’esprit en l’aidant à trier ses propres pensées des autres et à en distinguer la provenance de ces dernières. Ce fut aussi elle qui lui fournit des avertissements avant se rendre à Bloody City...


Dernière édition par Edward Winston le Lun 14 Avr - 23:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edward Winston [ADMIN]   Edward Winston [ADMIN] Icon_minitimeJeu 10 Avr - 0:49

- Hey, le végétarien !
Edward se retourna à peine à cet appel. Cela faisait dix ans qu’il avait élu domicile au manoir des Caldwell en Nouvelle Angleterre. Malgré ses réticences – il avait toujours souhaité à rester indépendant des autres de son ‘espèce’ – Leonore l’avait finalement convaincu de rester un temps indéfini dans sa grande demeure. Son invitation n’avait pourtant pas empêché des contestations de la part des autres vampires de son clan. Le jeune homme pouvait parfaitement lire ce que ceux-là pensaient. Evidemment, ils songeaient tous de quelle façon un de leur espèce avait pu infanter une telle « anormalité ». Si seulement ils savaient, pensa le jeune homme avec ironie. Si on le lui avait donné le choix, il aurait à coup sûr préféré pouvoir mourir avec sa soeur plutôt que de vivre un siècle avec la culpabilité le rongeant au plus profond de son âme.
- Je souhaiterai voir Leonore, déclara-t-il de sa voix la plus calme lorsqu’il parvint aux portes du bureau où deux gardes étaient postés.
- Dame Leonore est occupée, répondit l’un des gardes d’un ton mielleux. Elle n’accepte pas d’invité.
La voix provenant de l’intérieur prouva cependant le contraire. Edward afficha un sourire moqueur aux deux gardes qui s’effacèrent de la porte en grognant. Son sourire s’effaça pourtant rapidement lorsqu’il franchit le pas de la porte. Leonore était effectivement occupée puisqu’elle s’abreuvait goulument du cou d’une jeune fille aux cheveux roux. Le jeune homme détourna les yeux pour dissimuler son malaise. Quelques minutes après, la jeune fille était emportée par les deux gardes. Il décida alors de prendre la parole :
- Je compte bientôt partir en Angleterre.
A son grand étonnement, Leonore ne fut pas surprise par son annonce comme si elle avait déjà été au courant. La vampire se contenta de prendre un visage désenchanté.
- Si tôt ? se mit-elle à demander dans un murmure.
- Oui, je n’ai que trop perdu de temps aux Etats-Unis, répondit Edward avec fermeté.
Il avait retrouvé SA trace dans une ville prénommée Bloody City. Le jeune vampire trouvait d’ailleurs ironique qu’une ville puisse s’appeller telle quelle mais peu importait de cela, seul le fait qu’il L’ait enfin retrouvé comptait à ses yeux. Le reste était néant.

« Je sais pour quelle raison l’Angleterre a tant d’attrait à tes yeux »

Perdu dans ses pensées, Edward sursauta lorsque Leonore s’adressa à lui par la télépathie. Il ne pouvait peut-être pas lire l’esprit de la jeune femme à cause de son imperméabilité mais celle-ci avait toujours la possibilité de communiquer par la pensée.
- Bloody City est une ville dangereuse, reprit la vampire à voix haute puis ajouta, amusée, rassures-toi, je n’ai pas ta capacité de lire dans les esprits, j’avouerai simplement que mes sources sont sûres et nombreuses. Quoi qu’il en soit, Bloody City ne serait certainement pas la ville qu’élirait un vampire végétarien pour logement.
- Je pense pouvoir parfaitement me débrouiller par mes propres moyens, trancha Edward d’un ton sans réplique.

« La vengeance n’est pas à prendre à la légère même pour un vampire. Tu n’imagines pas à quel point Vladimir Ivanovitch est un redoutable adversaire, il est plus jeune que le roi de notre espèce, pourtant il convoite d’ors et déjà le trône. La revanche d’un tiers ne serait qu’un grainde poussière qui ne l’empêchera toutefois pas à avancer. Il est puissant et prône la violence et la torture. Si c’est un combat que tu souhaites, tu ne feras pas le poids à ton jeune âge... »

Edward serra légèrement les poings en réaction. Leonore l’avait depuis toujours considéré comme un enfant, son propre enfant, mais elle avait tort.
- Ce que tu as dit ne m’empêchera pas de me rendre à Bloody City.
J’en ai bien conscience, malheureusement,
affirma la vampire en acquiesçant le menton. Sache seulement que ce n’est pas le seul danger de cette ville, il en existe un autre... les Templiers.
- Les Templiers, répéta le jeune homme en un chuchotement.
Le nom lui rappelait un vague souvenir lointain au temps où son humanité était réelle. Des histoires de chev... racontées par son grand-père. Il lui était néanmoins impossible de se souvenir de ces contes. Ces mémoires restaient floues et n'avaient sans aucun sens pour lui.

« Cette vendetta n’a pas lieu d’être si elle signifie le suicide assuré, » résonna la voix pleine de reproches de Leonore dans sa tête.
- Je prends le risque, fut tout ce que répondit Edward.
Bloody City l’attendait désormais à bras ouverts.


Pouvoirs :
La lecture de l’esprit est l’un des pouvoirs qu’Edward a découvert sitôt sa transformation en vampire achevée. Au départ chaotique, il a peu à peu à réussi à maîtriser ce don – en partie grâce à l’enseignement de Leonore – pour en tirer profit puisqu’il peut lire la moindre pensée de personnes autour de lui, excepté bien sûr lorsque son interlocuteur possède un esprit impénétrable. Autrement, il parvient tout à fait à bloquer les autres pensées et à ne se concentrer que sur une seule voix.
Les illusions
Le jeune vampire a encore beaucoup de mal à maîtriser ce pouvoir puisque celui-ci ne semble être contrôlé uniquement que par ses émotions. Il n’est d’ailleurs pas au courant que c’est ce pouvoir qui lui a sauvé la vie lorsqu’il s’est échappé des vampires le corps de sa soeur dans ses bras. Dans d’autres cas, il lui est très difficile d’utiliser cette capacité.
L’odorat surdéveloppé permet à Edward de détecter et de reconnaître la moindre odeur sur un rayon d’un kilomètre autour de lui. Ce pouvoir a toutefois un désavantage pour le jeune homme car il peut alors sentir le sang humain très proche de lui et doit ainsi se contrôler plus fermement.

Au fin fond des coulisses de la toile


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Comment avez-vous connu Bloody City ? Euh... Admin, ça vous dit quelque chose ? Razz
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